Clara au Guatemala : L’odyssée glamour d’une apprentie globetrotteuse

L'avis de Froggy

C’est sans aucun doute la couverture et son titre qui a attiré mon attention de ce roman proposé en partenariat sur SimplementPro. Dès que mon regard s’est attardé sur cette dernière, j’avais l’impression que je passerais un moment plus qu’agréable. Que j’allais rire en quelque sorte! Et ce fut le cas.

Sophie Rouzier nous propose une magnifique brochette de personnages dans son roman intitulé «Clara au Guatemala : l’odyssée d’une apprentie globetrotteuse». Évidemment, il serait honteux de passer sous silence la personnalité de notre jeune héroïne qui selon moi, débute avec beaucoup de points positifs, mais qui finira par semer le doute par moment sur ses valeurs et ses intentions. Nous faisons la connaissance de Clara, une jeune trentenaire qui ne sait pas trop où elle va dans la vie. D’ailleurs, son entourage lui dit souvent « Qu’est-ce qu’on va faire de toi ». Telle est la question… Mais suite à la perte de son emploi et de la santé précaire de sa tante, elle décide d'aller à la découverte de ses origines guatémaltèques et pourquoi ne pas essayer de retrouver le grand amour de sa « Tía ». C’est donc en direction du « Guatemala » que nous suivrons les aventures de cette jeune femme un peu superficielle, un peu rigolote, un peu nunuche par moment, mais oh combien attachante!
 
Vivre au côté de Clara relève assurément d’un exploit. On dirait presque qu’elle attire la malchance par moment. Mais grâce à Clay, un jeune homme voyageur, qu’elle rencontre à l’aéroport et Matthew qui est le meilleur ami de Clay, son voyage sera quelque peu moins périlleux qu’il aurait pu être. Heureusement que ces deux gentlemans étaient là!
 
La plume de Sophie est plus qu’agréable. Elle nous fait voyager avec ses personnages au gré des mots et des pages. J’ai moi-même d’autres origines que celle de Québécoise et personnellement, je suis partie à la découverte de mes origines chiliennes il y a déjà 7 ans de cela. Et je dois avouer que le Chili m’a volé une partie de moi. Il a gardé avec lui un peu de mon âme. Je me sens plus chilienne que québécoise, un peu comme Clara qui se sent plus « latina »que française. Et je dois avouer que je me suis sentie très proche de cette dernière grâce à nos points similaires. L’auteure a su nous transporter au Guatemala avec son histoire, ses descriptions de la région et ses informations sur la culture de ce pays.
 
Aventure. Vole. Trésor caché. Bandits. "Crash" d’avion. Meurtres. Ne sont que quelques qualificatifs qui décrivent ce que notre héroïne devra affronter aider de ses compagnons et amis de route. Toujours pas convaincu? Alors là, je ne peux définitivement rien faire pour vous !!! Chose certaine, vous tomberez sous le charme des personnes très rapidement, et ce, même si certains mériteraient par moment des gifles afin qu’ils se réveillent. Bref un roman où l’amour, la passion, le désir, l’humour, l’amitié et la découverte de soi sont mis à l’avant. À lire et relire sans modération!

Extrait :
« Ce week-end, je suis allée voir ma tante Flor. C’est la sœur de ma mère. Comme elle n’a jamais eu d’enfants et qu’elle n’a pas d’autre neveu ni nièce, je suis sa petite protégée en quelque sorte. J’aime bien ce statut, car tante Flor prend toujours parti pour moi vis-à-vis de mes parents et croit en mon potentiel. Elle est la seule personne qui me soutient quand je déclare vouloir devenir actrice ou quand je décide plus ou moins d’aller aider les orphelins au Népal. Elle croit en moi plus que moi. Elle est persuadée qu’une voie a été tracée pour moi, il suffit que je me laisse guider par le temps. 
 
Je me suis essayée à bien des choses, vous l’avez compris. J’ai déjà prouvé que j’ai un don pour l’écriture. La carrière d’écrivain m’avait d’ailleurs brièvement tentée, mais je ne peux pas rester aussi longtemps concentrée sur un même projet. C’est d’ailleurs pour cela que le journalisme me convenait parfaitement. Un article par jour et hop ! Le tour est joué ! Je ne sais pas si j’ai envie d’envoyer des candidatures à d’autres journaux… Je l’ai signifié à mes parents quand nous avons dîné ensemble la dernière fois. Immédiatement, ils m’ont conseillé de me bouger les fesses pour ne pas rester trop longtemps au chômage. Je pense qu’ils ont peur que je revienne m’installer chez eux, manger à l’œil et squatter la télé plusieurs heures par jour. Je ne peux pas les blâmer, je l’ai fait par deux fois dans le passé. Autant dire que la dernière fois, ma mère a elle-même fini par envoyer des CV pour moi. C’est grâce à elle d’ailleurs que j’ai eu ce job au magazine. Elle répondrait que j’ai tort. Je n’ai pas eu ce job grâce à elle, mais grâce à mes compétences, que je sous-estime apparemment… »

Mon appréciation

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Mes challenges