L'avis de FroggyLe genre épistolaire est plutôt nouveau pour moi. Ce genre ne m’a jamais vraiment attiré jusqu’à tout récemment. Du coup, j’étais bien curieuse de découvrir ce dernier d’autant que les personnages sont de générations différentes. J’ai un faible pour les romans avec des personnages plus âgés. Il apporte une certaine profondeur de par leur expérience et maturité que nous les jeunes n’avons pas encore acquise par manque d’expérience de la vie. Isis est une jeune femme en peine d’amour. Voisine de notre protagoniste Marie, ces dernières se sont liées d’une belle amitié. Elle décide à sa manière, via ces quatre carnets qu’elle offre à Isis, de partager son expérience de l’amour, et ce, de son début jusqu’à la toute fin. Isis nous transporte à sa tendre enfance, lorsqu’elle avait 5 ans… Son premier amour ! Car avouons-le, nous avons tous aimé dans notre enfance un jeune garçon qui faisait tourner les têtes (dans la majorité des cas). Elle nous relate comment elle a vécu chaque amour, avec ses hauts et ses bas. Elle nous renvoie nos propres souvenirs par moment. Ne dit-on pas que l’amour est universel ? L’amour est différent pour chacun, mais tellement identique à la fois. La plume de l’auteure est touchante. Elle nous amène à nous questionner sur nos expériences sentimentales et de faire une rétrospection de notre vie amoureuse. Elle est douce, simple et poétique. Et de battre la démesure nous enveloppe tout doucement pour nous faire vivre une expérience forte en émotion. Mon bémol principal, c’est qu’on parle peu d’Isis et j’aurais bien aimé en apprendre plus sur elle. Afin de comparer réellement comment les deux générations ont vécu leurs amours, mais surtout de voir comment avec l’âge, notre vision de ces amours ou amourettes est différente qu’à l’époque. Un court roman à découvrir sans hésitation que vous aimez ou non le genre épistolaire. Il se lit aisément et fait un petit baume sur notre cœur en cette période où le monde souffre et bascule. ExtraitLes peines de cœur font si mal. Je crois qu’on prétend qu’elles ne sont pas mortelles précisément parce qu’elles le sont un peu. Comme toi, j’ai éprouvé l’intolérable d’une absence ou d’un rejet. J’ai connu ce sentiment de n’être plus rien quand l’amour est mort. Je sais l’insondable douleur lorsque l’aimé emporte notre cœur et nous prive de son regard, où nous étions tout, l’unique, la plus belle, la plus désirée. Je sais le gouffre ouvert par ce regard qui se retire. J’ai vécu ces matins gris, mouillés de larmes, ces jours d’errance et de souffrance sans avenir.
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ChroniqueuseQuébécoise, technicienne en santé animale et passionnée de lecture, je partage cette passion avec vous au travers de mes chroniques... Maintenant chez :Catégories
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