L'avis de FroggyDécidément, je suis une fan des romans "fait vécu" chez les Éditions de Mortagne (notez que je me tiens loin de ce genre littéraire en temps normal). C’est le deuxième roman que je lis de cette collection qui, selon moi, pourrait très bien faire partie de la collection Tabou puisqu’on aborde le même type de thème que cette dernière. Toutefois, comme c'est des faits réels et non de la fiction, je suppose que c’est la raison pour laquelle ils n’en font pas partie. Dans «La fin de ma faim», Gabrielle nous parle de son combat et cheminement pour vaincre ou du moins contrôler son anorexie. J’ai de la difficulté à mettre des mots sur mon ressenti tout comme pour celui de Samuel Champagne avec «Trans». La plume de l’auteure est invitante. J’ai l’impression par moment d’être celle qui observe la scène en temps réel. On a l’impression de vivre au même moment ce qui arrive au protagoniste (auteure). Elle arrive à nous faire comprendre ce qu’est le combat contre cette maladie, ce mal de vivre! Malgré sa volonté de fer de changer et d’être enfin celle qu’elle veut devenir : une jeune femme en santé et bien dans sa peau, le combat est ardu et plusieurs obstacles se mettent sur son passage. Entourée des gens qu’elle aime et qui souhaite qu’elle se rétablisse, elle combattra à coup de fourchette et de bouchées l’anorexie. Même si le sujet traité est dur et incompréhensible pour certains, une belle douceur est dégagée par le livre et la plume de l’auteure. On sent le combat avec elle-même. C’est difficile, mais elle continue à foncer! Ce livre est plein d’espoir pour ceux qui essaient de «vaincre» ce trouble, mais donne également de l’espoir pour l’entourage. Une histoire d’espoir, de partage, de courage et d’entraide. Voilà ce que Gabrielle partage avec nous… Personne ne peut être insensible à son parcours. Un livre à offrir, à partager et à discuter avec son entourage afin qu’une fois pour toutes, cette maladie ne soit plus un tabou. Ainsi, les personnes atteintes pourront enfin essayer d’arrêter de voir le tout comme quelque chose de honteux. Pourquoi ne pas épauler, aider, encourager et accompagner les gens atteints d’anorexie comme nous le faisons pour ceux atteints d’un cancer, du Parkinson ou toute autre maladie trop souvent fatale? Doit-on être sur le point de s’éteindre ou de perdre notre autonomie pour qu’on arrête de pointer du doigt les personnes atteintes de ce type de maladie? Moi, je dis NON!!!
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ChroniqueuseQuébécoise, technicienne en santé animale et passionnée de lecture, je partage cette passion avec vous au travers de mes chroniques... Maintenant chez :Catégories
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