La Princesse pas toute belle. Le Prince pas tout beau et le Vendeur de beauté

Quatrième de couverture

"Au Pays des pas toutes belles et des pas tous beaux, vivaient une princesse pas toute belle et son prince de mari, qui n'était pas tout beau. Ils étaient heureux, entourés de la reine pas toute belle et du roi, qui lui aussi n’était pas tout beau, jusqu’au jour où…

Découvrez l’histoire de Luette, une sœur de princesse pas toute belle, qui rencontre un vendeur de beauté aux promesses éternelles. Mais, cette beauté qu’il vante tant, est-elle aussi celle du bonheur ? A vous de le découvrir au fil des pages merveilleusement illustrées par Stéphanie Léon."

L'avis de Froggy

Mon cœur d'enfant est immédiatement tombé en amour avec les illustrations de la couverture ! Elles sont magnifiques, vieillots, fantaisistes et très imaginatives. J'ai vraiment un faible pour les illustrations de contes pour les jeunes enfants. En plus des illustrations, le titre m'a également charmé. Avec un titre comme celui-ci : La Princesse pas toute belle. Le Prince pas tout beau et le Vendeur de beauté, on peut s'attendre à avoir des personnages des plus touchants.

À prime à bord, on aurait tendance à dire que ce serait un conte pour les jeunes enfants... Et vous auriez tout à fait raison ! Toutefois, je me permets tout de même de mettre un léger bémol. La plume de Dominick est à mon avis un peu trop "sophistiquée" pour en faire la lecture au jeune. Le langage utilisé est à mon avis un langage beaucoup plus commun chez les adultes, que chez les enfants. Cela dit, c'est un excellent livre ! Comme dans tout bon conte pour enfants qui se respecte, on y retrouve une morale. Et celui-ci n'en fait pas exception...

L'histoire nous parle d'une famille de pas tout beau, mais principalement celle de la princesse Églantine, Luette et du prince Édouard. La princesse Églantine épousera sous peu le "charmant" prince Édouard... Mais la vie de tous sera chamboulée par le passage d'un vendeur de beauté. Elle réussira à convaincre la princesse Luette de devenir la plus belle femme du royaume. Celle-ci étant un peu craintive (car elle a peur que le tout fasse mal), notre Vendeur de beauté la rassure en lui disant qu'il n'oserait faire du mal à la plus laide des filles du roi. Et le terme "plus laide" n'est pas exagéré dans ce cas-ci!

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Auteur : Dominick
Illustrateur : Stéphanie Leon
Catégorie : Jeunes enfants
Éditeur : Morey Éditions
Date de parution : 19/09/2011
Nombre de pages : 32 pages
Prix : 16.95$

*** Ce livre est en partenariat avec Morey Éditions***

Cet extrait nous démontre bien que cette princesse n'avait en terme de beauté pour elle. Elle accepta donc l'offre de devenir belle. Elle sera donc cachée de tous durant un mois. Et lorsqu'elle sorti, sa beauté surpassait celle de sa sœur bien aimé. À un tel point, que le prince décida de demander la main à Luette au lieu de se marier avec Églantine. Mais cette dernière était anéantie par la nouvelle... Luette était surprise de ce qu'elle lue dans la lettre que le Prince Édouard avait laissé à Églantine. Celui-ci laissait sa sœur afin de lui demander sa main... La raison de ce changement subit ? La nouvelle beauté de Luette. Mais celle-ci ne pouvant assumée d'être la cause de tant de tristesse et de douleur de sa sœur, décida de reprendre son apparence initiale; celle d'être laide ! Je n'en dirai pas plus, mais je vous recommande tout de même de lire ce magnifique petit conte pour "enfant".  Un conte léger contenant des illustrations magnifiques. Nous y retrouvons même l'arbre généalogique des deux familles afin de mieux comprendre les personnages. Bravo à l'auteur et l'illustratrice pour ce magnifique livre !

Extrait :
"Avant d'aller plus loin dans la narration de mon histoire, laissez-moi vous décrire telle qu'était Luette, la laide sœur de la princesse;
Petite, râblée, dodue presque grasse. Elle avait, au presque milieu de son visage moucheté, de minuscules pustules d'une mauvaise acné.
Un nez épaté, relevé, tout cabossé. Les cheveux filasses, de couleur d'un noir grisâtre, jamais peignés mais rassemblés en un chignon tout bien tordu.
Le corps tortueux, tel un cep de vigne, était penché sur le côté car elle était bien née avec, comme toutes les bonnes gens de son rang, une jambe plus courte que l'autre, ce qui la faisait boitiller en soubresauts."