Endgame (T1) : L'appel

L'avis de Dominik

Ce qu’offre James Frey (Pittacus Lore pour les fans de la série Numéro Quatre), c’est le premier volet d’une énième série à la saveur dystopique comme plusieurs lecteurs aiment tant. Un roman Young adult bien ficeler, bien roder. L’univers, où se déroule la première étape, m’a réellement surpris. J’avais entendu parler de ce roman avant même de savoir la date de sa sortie québécoise et il m’appelait déjà, un beau gros roman qui ressemble drôlement à un lingot d’or. Gallimard, tu sais nous faire saliver de plaisir avec vos éditions trop magnifiques.

L’histoire se déroule lorsque le peuple du Ciel, contrôleur de la Terre, dont les humains n’ont aucune conscience de leur existence, décide qu’Endgame doit arriver et que des peuples humains devaient mourir. Douze météorites frappent la Terre de plein fouet afin d’appeler les joueurs à se rendre au lieu de rassemblement, en Chine, où un indice mental pour chacun d’eux leur sera livré par Kepler 22b (un être supérieur, représentant du peuple du Ciel). Un jeu barbare, sanglant et puissant, où douze joueurs, tous descendants de différentes lignées ancestraux et entraînés par leurs pairs de générations en générations vont s’affronter afin de récupérer les trois Clés, que le peuple du Ciel a cachées sur leur immense table de jeu, soit, la Terre. Et ce, afin de sauver leur lignée d’une morte certaine. Cependant, il y a un prix à payer, celui de gagner et de survivre. SURVIVRE à l’Endgame.

L’idée à l’origine n’a rien d'exceptionnel. Des joueurs qui doivent s’entre-tuer afin qu’il n'en reste plus qu’un ne m’a pas surpris, peut-être avais-je encore Hunger Games d’estamper dans ma mémoire, mais sur ce côté, j’ai été déçu! J’ai bien aimé toutefois les références archéologiques et les paysages magnifiques que l’auteur nous offre au cours de notre lecture. Un texte bien construit qui est fluide et qui coule bien. De beaux personnages où les bons, ce font guerre avec les méchants. Et mélangé à tout ça, un peu de romance. Que demander de mieux?

Le second tome me fait languir énormément et la couverture a été dévoilée dernièrement et elle est plutôt too much, je croyais qu’elle serait encore or! Eh bien non, il est rouge sang! Un contraste bien choisi et les lecteurs du premier tome seront d’accord avec moi, c’était de mise!

C’est une dystopie à découvrir pour les fans de ce genre. Et pour les curieux, la super-énigme n’est toujours pas résolue. Pour ma part, j’ai bien essayé, mais ma lecture m’a tenu en haleine et je n’ai pas passé de temps à essayer de résoudre celle-ci. C’est un roman très additif, où l’on remet tout ce que nous devons faire à plus tard. Vous vous êtes sûrement dit : « Encore un chapitre et j’arrête, lorsque finalement, tu en as lu 3 et tu te répètes encore la même chanson. » Et bien avec Endgame ça été mon cas... j’ai mis ma vie de côté pendant 3 jours afin de passé au travers d’un roman de 500 pages!

Un excellent premier roman pour ma part, je le recommande!

Extrait de Endgame, tome 1 : L'appel