La symphonie des Abysses (T2)

L'avis de Dominik

Un second tome meilleur que le premier! C'est avec peine que j'ai fermé ce roman. Au cours de cette lecture, nous suivons toujours nos trois personnages principaux à travers l'Atoll qu'est, comme nous l'apprenons au fil de notre lecture, la prison. C'est dans la ville de Porte que nous faisons connaissance d'un domestique du Maire - Eyal. Un paria de 19 ans. Le second tome débute avec lui et son histoire est touchante. Grâce à ses rêves et son cœur, il aide nos trois amis à découvrir la vérité concernant leur vie et leurs ancêtres.

Carina nous offre un monde fantastique que nous ne connaissions pas dans le premier volet de ce diptyque.  Je ne m'attendais pas à cela. Il y a beaucoup de choses invraisemblables dans le premier avec les habitants de Désex et la tigresse adorable, mais pas de créature fantastique, comme la Mégabaleine de celui-ci. J'ai été captivé tout le long de ma lecture. C'est seulement vers la fin, au moment où ils rencontrent leurs sauveurs, que j'ai un peu décroché. Un brin trop poussé par les cheveux, mais qui colle bien avec l'histoire. C'était de mise, mais quoiqu’un peu trop «surnaturel».

Cette série est vraiment à découvrir! Je le conseille fortement. Simplement pour rencontrer les personnages de Sand et Cahill que j'ai adoré tout particulièrement. Ce sont deux êtres formidables qui s'aiment tout simplement et c'est tellement beau à voir - lire. Ils sont assurément mes personnages coup de cœur de cette histoire. Voici un passage qui m'a beaucoup plus.

Extrait :
« Sand laissa passer un silence, cherchant ses mots. Comment exprimer ce qu’il avait au fond du cœur, comment lui faire comprendre que l’amour qu’il ressentait à son égard n’avait jamais été une question de physique ? Quand ils étaient Neutres, ils étaient laids, l’un et l’autre, et pourtant ils s’aimaient. Et quand ils avaient eu peur que leur choix au moment de l’Injection change quelque chose entre eux, c’était pour leurs âmes, pour ce qu’ils étaient au fond d’eux-mêmes et qui les rendait beaux à leurs yeux. »