La voix de mon père

L'avis de Froggy

J’ai vu ce roman chez Simplement Pro et le titre m’a tout de suite interpellé ainsi que la couverture. Simple, tout en étant mystérieuse et poignante. Voilà ce que j’ai ressenti d’un simple coup d’œil. Une main. Une cassette avec comme fond de l’eau et le ciel qui s’entremêle pour ne faire qu’un. 
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​L’histoire m’a beaucoup intriguée. J’adore les romans où l’on découvre des secrets de famille. Où une simple découverte peut faire exploser l’univers des protagonistes. Pourquoi ? Parce que ça fait bouger les choses. Que la vie n’est pas une aventure de fleur rose et d’amour. Que la vie peut déchirer par moment. Qu’elle peut blesser, saccager tout sur son passage et détruire, mais au final, il y a toujours quelque chose de merveilleux qui en ressort !
 
Dans La voix de mon père, on nous propose de découvrir la véritable identité du père de notre héroïne au travers d’une cassette. Elle pensait entendre à nouveau la voix de son père, mais découvre une facette de lui qu’elle ne soupçonnait aucunement. L’histoire est bien ficelée, les scènes sont intenses, mais malgré tout, il me manquait un petit quelque chose pour que je puisse apprécier pleinement ce dernier. J’aurais aimé que l’histoire de la cassette prenne une plus grande place. Un peu comme à la 13 reasons why. J’aurais aimé aussi un peu plus de lenteur dans l’histoire. Certains passages ont été trop rapides selon moi.
 
J’ai apprécié cette lecture, mais je sais que je n’étais pas dans un mood pour un thriller… J’avais le goût de rire, de légèreté. Possiblement que je n’ai pu apprécier à sa juste valeur ce dernier. Je vous le conseille fortement, car j’ai passé un bon moment livresque ! Ce roman est le premier de l’auteure. Un second roman est paru en décembre 2018. Une auteure qui saura vous plaire j’en suis certaine !

Extrait

   Elle se souvient avoir écouté en cachette, l’apercevant par la double porte entrouverte du bureau sanctuaire. Deux portes distinctes capitonnées de cuir Chesterfield qui la fascinaient. Elles n’étaient que rarement ouvertes et toujours à l’heure du courrier, quand les rendez-vous de l’après-midi étaient terminés.Son père l’avait surprise quelques fois et ses yeux bleus avaient souri par-dessus ses lunettes de presbyte. Cet homme aimait par-dessus tout les preuves d’amour : celles de sa femme, de ses deux filles, de ses amis, des quidams, les petites, les grandes, les subtiles, les lourdes, les sincères. Aimez-moi, aimez-moi ! clamait tout son être et cela fonctionnait car il était plus qu’aimable : charismatique et généreux.

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