New Life : Le commencement

L'avis de Froggy

​Qui n’aime pas les jeux vidéo ? Et encore plus ceux qui nous donnent l’impression d’y être réellement. New Life, c’est exactement ce genre de jeux. Celui où la fiction pourrait être la réalité. 

​L’auteure, Stéfanie Hodier, nous transporte dans une réelle science-fiction où le suspense, les rebondissements et un cyborg prônent. La question ? Qui est Cory ? Cette dernière se demande sans cesse qui elle est. Quelle vie avait-elle avant ? Avait-elle une famille ? Mais un jour, elle découvrira la vérité et cette dernière sera loin de ce que nous pourrions imaginer. Ce sera un choc ! Elle devra jouer le jeu si elle souhaite SURVIVRE…
 
Aussi court soit-il, ce roman nous transporte avec une accélération fulgurante dans un univers insoupçonné. Qui pourrait croire que New Life renferme un secret qui pourrait détruire l’humanité ? Tout ça, grâce à un cerveau. Un génie… Mais à quel prix ? Ce trio d’amis essayera de renverser les plans machiavéliques de leur employeur. L’un d’entre eux entendra une conversation qu’il n’aurait pas dû entendre et dès cet instant, le sort de cette personne sera scellé. Ce sera le début de la fin...
 
L’auteure a su créer un univers fort intéressant et qui a un grand potentiel. D’ailleurs, j’y verrais bien une adaptation au cinéma. La trame est prenante et  en peaufinant le tout, ce serait addictif sur un grand écran ! Les pages se tournent seules et l’intrigue est là du début jusqu’à la toute fin. Elle brouille les cartes… Et la finale est difficile à prévoir (pour ma part), puisque l’auteure nous amène dans diverses directions tout au long de notre lecture.
 
Une histoire de science-fiction telle qu’on les aime ! L’amitié est au rendez-vous… Mais jusqu’où seriez-vous prêt à vous faire manipuler ? Les cartes sont jouées. Le compte à rebours est en route ! Et si votre vie ne tenait qu’à quelques fils ? Si elle était entre les mains d’une intelligence artificielle ? Personne n’a dit que votre vie était en sécurité…

Extrait : 
« Apophis, grâce aux séquences supplémentaires, pouvait être complètement autonome. Cela, Loukas et Cerise l'ignoraient. Lors de son dernier voyage, Irène, la fille de Monsieur Lyubar, était venue leur annoncer le décès de son père et en avait profité pour remplir les dernières volontés de celui-ci, mettre les séquences du chaos dans Apophis. Ce qui fait que le programme de Loukas n'avait plus rien à voir et qu'Apophis portait bien son nom maintenant, car il sèmerait la destruction avec Bérénice.
Celui-ci d'ailleurs commence à lancer ses données : combat, destruction, virus. Sur la table, le cyborg sursaute sous l'assaut du flux. Ses paupières papillonnent, les doigts commencent à bouger puis les jambes. Un dernier flux plus puissant la transperce de part en part, le corps de Bérénice se redresse et s'assoit.
Une voix mécanique se met à parler au cyborg :
- Tu répondras au nom de Bérénice Teck. Ton rôle est de détruire toute vie humaine sur Terre. Je suis ton seul Maître. Ramène-moi les Professeurs Gogan et Thomson. Détruis les autres.
- Oui, Maître.
La machine à tuer est en route, et s'en va vers le réfectoire une fois qu'Apophis lui a ouvert toutes les portes. Loukas et Cerise, ayant vingt-quatre heures de répit, ont choisi de se rendre sur l'île de Samoa pour s'imprégner de l'ambiance locale. Le téléphone satellite de Loukas sonne.
- Professeur, ne rentrez pas, morts, tous morts, ...borg réveillé... Tué tout le monde. Fuyez !
-  Allô ? dit Loukas. Il entend des bruits de combat, des coups, des cris.
-  Allô, professeur. Bonjour, c'est Bérénice. Où êtes-vous ?
Loukas ne cherche pas, il a compris que quelque chose de grave s'était produit et raccroche aussi sec. Il sort le boîtier de contrôle qu'il a dans sa poche et appuie sans même réfléchir sur le bouton. Sur Apophis, c'est un carnage aucun survivant. Bérénice a tué tout le monde. Elle va rejoindre le serveur central quand elle s'écroule subitement.
Le système de sécurité a fonctionné, Bérénice est hors-jeu, mais pour combien de temps. »

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